Dans les rayons des épiceries, les prix des produits de boulangerie étaient nettement à la hausse d’une année à l’autre, (+15,5 %), comme ceux des produits laitiers (+12,4 %) et des légumes frais (14,7 %) et de la viande (+7,3 %).

Les prix des véhicules automobiles et des services de téléphonie ont augmenté à un rythme moins rapide.

Les consommateurs ont aussi payé 4,7 % de plus à la pompe en janvier par rapport à décembre, en raison de la fermeture de raffineries dans le sud-ouest des États-Unis après une tempête hivernale.

“Même si l’inflation a ralenti au cours des derniers mois, les prix demeurent élevés”, a toutefois relevé l’institut.

Les analystes s’attendaient à un chiffre légèrement supérieur à celui de 5,9 % enregistré en janvier. L’inflation était de 6,3 % en décembre, encore trois fois supérieur à l’objectif de 2 % que vise la banque du Canada pour 2024.

“Une nouvelle année a apporté quelques signes précurseurs d’une nouvelle tendance des prix à la consommation”, a commenté Royce Mendes, analyste chez Desjardins, dans une note.

En janvier, la banque du Canada a relevé son principal taux directeur de 0,25 point, à 4,5 %, soit la huitième hausse de suite en moins d’un an pour tenter de juguler l’inflation.

Ces hausses continues du taux directeur ont permis de freiner l’inflation, a estimé début février Tiff Macklem, de la Banque du Canada, en annonçant une “pause” de cette politique.

ast/LyS