Pendant toute une journée donc, 52 étudiants ont eu l’opportunité de présenter leurs travaux de recherches dans différents domaines. Ils ont aussi pu répondre aux questions d’un jury et d’une audience composés d’élèves, de professeurs, de proches, mais aussi de curieux.

« Les présentations cette année étaient d’un très haut niveau. » Assure Sophie Montreuil, directrice générale de l’ACFAS qui a notamment fait partie du jury ce jeudi matin. « J’ai été étonnée à la fois par la qualité des sujets, mais aussi par leur aisance à parler devant un public et leur enthousiasme par rapport à leur sujet. Quand je vois ces jeunes qui sont peut-être les chercheurs de demain, je me dis que nous sommes entre de bonnes mains. »

Toutes sortes de sujets ont été abordés au cours de cette journée, d’ailleurs les participants ont été répartis dans différentes sections : arts et sciences, recherches fondamentales ou encore mathématiques. « Il y avait très peu de liens entre les sujets présentés et ça montre qu’il y a un intérêt pour une grande variété de sujets. Je ne les ai pas interrogés à ce propos, mais on sent que ce sont des sujets qui les passionnent. »

Une mission

Mettre en avant la recherche scientifique et développer le réseau de recherche francophone, c’est le mandat de l’ACFAS depuis maintenant un siècle. « Nous sommes un pays bilingue, avec toutes les obligations que cela implique. Au cours de la dernière année, à l’ACFAS nous avons saisi l’occasion de la révision de la loi sur les langues officielles pour faire entendre les inégalités qui sont documentés dans le milieu scientifique francophone au Canada. Nous avons pu faire entendre une voix pour s’assurer que les chercheurs soient libres d’exercer en français dans des conditions équitables. »

Cette journée, pour l’organisme, c’était une façon d’offrir aux étudiants une plateforme pour partager leurs travaux en français, mais aussi leur rappeler qu’ils ont le droit à la pratique de ce métier dans la langue de leur choix. « C’est important aussi parce que ça leur montre qu’un avenir est possible dans la recherche pour les francophones. »

« Au cours de ces cinquante dernières années, le taux de publications savantes en anglais a augmenté au Canada au détriment des publications en français. » La directrice générale admet tout de même que le phénomène n’est pas endémique au Canada, l’anglais est une langue internationale et les collaborations entre pays sont monnaie courante dans la recherche.

Des gagnants

La journée du savoir reste tout de même un concours, par conséquent des prix étaient donc à remporter. 500 $ pour les premiers, 250 $ pour les deuxièmes et 100 $ pour les troisièmes!

Pour le concours des affiches, ce sont Jani Comeault et Sarah Lemoine qui l’ont emporté.

Pour les présentations, plusieurs concours :

Claire Morham est arrivée à la première place pour le concours d’Arts et sciences.

Ibrahim Bezzahou et Fourat Zellama sont arrivés premiers dans le concours d’Administration des affaires.

Et finalement, Courtney Marshall et Aurelien Caron ont remporté le concours : « Ma Thèse en 180 secondes. »