Le Plan d’action pour les langues officielles servira de feuille de route pour le gouvernement fédéral durant les cinq prochaines années au sujet des enjeux qui touchent les communautés de langues officielles en situation minoritaire (CLOSM).

Un outil véritablement essentiel pour les organismes francophones hors Québec qui lutte pour l’épanouissement et l’agrandissement de l’espace francophone. Un élément important à la vue des chiffres du recensement de 2021 au sujet du déclin du français.

À cet effet, la ministre Ginette Petitpas Taylor avait parcouru à l’été 2022, le pays pour mener des consultations afin de desservir au mieux les CLOSM. Lors de son passage à Winnipeg, en juin 2022, la ministre avait déclaré : « Toutes les provinces ont une réalité différente donc pour moi c’est très important de rencontrer des gens sur le terrain dans leur milieu pour comprendre leurs défis, leurs réalités. »

Lors du dévoilement du budget 2023, le Fédéral avait déjà annoncé les grandes lignes avec un investissement supplémentaire de 1,1 milliard $ portant le financement à 3,8 milliards $ au total sur cinq ans.

Le financement supplémentaire se divisera ainsi : 679,2 millions de $ pour l’éducation, 123,2 millions $ pour l’immigration, 117 millions $ pour le développement économique, 111,4 millions $ pour la justice, activités culturelles et petite enfance, 24,5 millions $ pour la contestation judiciaire et 22,1 millions $ pour l’application de la Loi sur les langues officielles (LLO).

Le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028 se concentrera donc sur quatre piliers : l’immigration francophone, le financement des organismes, l’accès à la justice et la petite enfance.