Par Daphnée Hacker B. Selon un article d’Ophélie Doireau
Sarah Adomako-Ansah est enseignante au primaire dans la province de l’Alberta, située dans l’Ouest du Canada. En collaboration avec le Musée canadien pour les droits de la personne, qui est situé à Winnipeg, elle a créé les capsules vidéo « Passez le micro: parlons racisme » destinées aux enfants de 8 à 12 ans.
Ces vidéos ont été pensées pour aider les enseignants à parler du racisme avec leurs élèves. « Par peur de dire les mauvaises choses, certains enseignants n’osent pas aborder la question de l’antiracisme », dit Sarah Adomako-Ansah.
L’antiracisme, c’est quoi?
Sarah Adomako-Ansah résume l’antiracisme comme le fait de « prendre des mesures pour éliminer le racisme ». Autrement dit, ce sont toutes les actions qu’on peut poser pour aider les victimes de racisme et mettre fin aux idées racistes (par exemple, l’idée selon laquelle les personnes blanches sont supérieures aux personnes noires).
Pour aider les enfants à bien comprendre, les vidéos montrent trois personnes qui donnent des exemples concrets de racisme et des conseils pour y mettre fin. On te les présente!
Des vidéos très intéressantes!
Dans une des vidéos, on découvre Gurdeep Pandher, un artiste et danseur originaire de l’Inde, qui vit au Canada depuis plusieurs années. Il raconte que très souvent, les gens critiquent son apparence. Ils disent qu’il a l’air « différent, bizarre », car sa peau est brune et qu’il porte un turban. Il pense qu’une solution pour qu’on arrête d’avoir des préjugés serait de créer plus de lieux où les gens de différentes cultures peuvent se parler.
Dans une seconde vidéo, une athlète noire qui s’appelle Dawn Richardson-Wilson explique ce qu’est le colorisme : quand des personnes ayant une peau noire foncée sont jugées ou exclues par des personnes noires ayant une peau plus claire.
Et la troisième vidéo présente Dimitri Nana-Côté, qui vient de la ville de Québec, et qui est aussi connu comme la drag queen Kiara. « J’étais souvent le seul Noir dans ma classe. On me demandait: est-ce que ta peau est sale? », raconte-t-il. Ce genre de commentaire raciste, on appelle ça une microagression.
En conclusion, Dimitri encourage les jeunes qui veulent être des « alliés » antiracistes à prendre l’habitude de ne pas juger les gens différents et les cultures différentes. Le message à retenir, c’est que la différence, c’est une richesse.
Tu peux visionner la vidéo de Dimitri ici :
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