L’annonce a été faite, ce jeudi, par le ministre de la justice, Kelvin Goertzen, qui a souligné que « cette approche de services intégrés s’est avérée efficace et utile pour venir en aide aux familles qui en ont besoin ».

Selon le ministre, le projet pilote consistait en le regroupement de trois employés des Services aux victimes de Justice Manitoba au quartier général du Service de police de Winnipeg. Une approche qui permet, souligne-t-il, « une meilleure collaboration entre les agents et les travailleurs des services aux victimes, afin de déterminer l’intervention la mieux adaptée aux familles qui appellent la police pour des cas de violence conjugale non criminels ».

« En plus d’être regroupés sous le même toit, les policiers et les travailleurs des services aux victimes évaluent de façon proactive les besoins en fonction de la situation et répondent ensemble aux appels à la police liés à des incidents à faible risque », précise le ministre.

Il ajoute que « l’intervention conjointe des agents et des travailleurs des services aux victimes permet une réponse plus efficace et plus rapide, souvent même en moins d’une heure».

Ce qui n’était pas le cas auparavant, puisque « une unité de police était déployée et le cas était acheminé aux Services aux victimes en vue d’un suivi, ce qui entraînait généralement des délais », indique Kelvin Goertzen.

De son côté, Eric Luke, inspecteur du Service de police de Winnipeg, a souligné que cette approche collective « favorise une intervention précoce et aide à prévenir l’aggravation des situations potentiellement explosives » au sein des familles.

L’équipe en charge du projet pilote traite autour de 12 000 cas de violences conjugales non criminels signalés par année, selon les précisions du gouvernement.