C’est grâce à l’un de ses clients que Pluri-elles a pu découvrir cette information. En effet, des personnes parlant français se font passer pour Pluri-elles pour demander des informations personnelles.

L’organisme, lancé en 1982, fait savoir que les personnes piégées sont spécifiquement des nouveaux arrivants ukrainiens. « Les gens ont été appelés au téléphone. On leur a demandé plusieurs informations personnelles, comme leur Numéro d’assurance sociale (NAS). Nous autres, on ne ferait jamais ça, et encore moins au téléphone », lance Mona Audet, directrice générale de Pluri-elles.

Mona Audet fait aussi savoir que ces fraudeurs auraient eu des listes de clients pour les appeler. « Je ne sais pas comment ils ont eu ces listes et j’aimerais bien le savoir. Ils n’ont pas appelé au hasard, c’était ciblé. Ce qui m’inquiète, c’est qu’une liste de contacts circule et je ne sais pas d’où ils l’ont prise. »

Pluri-elles et Mona Audet ont signalé la situation.

La directrice générale explique que cette situation n’était encore jamais arrivée à Pluri-elles et envisage maintenant plusieurs solutions. « On attend d’avoir plus d’informations pour ensuite porter plainte. Il faut avoir des preuves, ça peut être difficile. Il y a toute une procédure à suivre. »

L’organisme, par un message sur les réseaux sociaux, encourage aussi les potentielles victimes à appeler la police dans ce genre de cas.