L’objectif de la démarche est d’aider les survivants des pensionnats autochtones et de la rafle des années 60 à récupérer leur nom originel.

La décision a été prise pour donner suite à l’Appel à l’action numéro 17 de la Commission de Vérité et de Réconciliation. Ainsi, pendant cinq ans, les frais administratifs ne s’appliqueront plus dans les cas où les noms de famille ont été changés par les systèmes des pensionnats autochtones.

Plus tôt cette année, pour répondre à l’Appel à l’action numéro 71, la Direction des statistiques de l’état civil avait pris la décision de partager les archives des décès d’enfants autochtones ayant été inscrits dans des pensionnats autochtones, à la suite d’une entente conclue avec le Centre national pour la Vérité et la Réconciliation (CNVR). 

Raymond Frogner est archiviste en chef au CNVR. Il explique que le centre n’a, pour le moment, pas encore reçu les archives. « Les annonces d’aujourd’hui sont encore une fois un pas dans la bonne direction, a-t-il déclaré, mais la roue tourne encore un peu trop lentement. »