C’est un enfant âgé de quatre ans qui a été, cette fois-ci, la cible d’un coyote dans le secteur de Headmaster Row. L’attaque, survenue dans la soirée du 30 juin, a nécessité l’évacuation de l’enfant vers l’hôpital pour lui prodiguer les soins nécessaires. La première attaque, qui a eu lieu le 24 juin, a causé des blessures à un enfant de 9 ans qui se promenait, en fin de journée, avec sa sœur âgée de 15 ans dans le secteur du croissant Popko et de l’avenue Knowles.

Sur la page Facebook North Kildonan – Your Neighbourhood, Your Priorities, Candise Gugenheimer, une riveraine, avait déjà alerté dans la matinée du 30 juin sur la présence d’un coyote près de son domicile.

« Ce matin, juste avant 7 h, j’ai vu un coyote solitaire sur la route de Ragsdill à Drobot. J’ai appelé la conservation. Le coyote courait après le renard roux qui fréquente la région. Le renard roux faisait un bruit de détresse », a-t-elle témoigné.

La résidente a remercié, dans sa publication Facebook, le conducteur d’un engin de passage de lui avoir permis de monter sur la benne de son camion, pour se protéger du coyote qui devenait menaçant.

Un autre riverain affirme en commentaire à la même publication Facebook qu’il a aperçu trois coyotes dans son jardin. 

Renforcement de la sécurité

Le ministère des Ressources naturelles et du Développement du Nord du Manitoba indique avoir renforcé les patrouilles des agents de conservation, avec notamment l’assistance de trappeurs de la Manitoba Trappers Association.

Même si les recherches se sont intensifiées avec cette deuxième attaque, le gouvernement provincial invite la population à « faire preuve d’une grande prudence, surtout dans le cas des jeunes enfants.

« Même si les attaques de coyote sont rares, il est essentiel de faire preuve de vigilance, de surveiller de près les enfants, de nourrir les animaux de compagnie à l’intérieur, de tenir ses animaux en laisse et de réduire le plus possible les éléments attractifs. Les personnes qui croisent un coyote sont invitées à faire du bruit, à se donner un air imposant en levant les bras, à rester en groupe et à ne pas s’enfuir en courant, car cela pourrait l’inciter à se lancer dans une poursuite », conseille le gouvernement.

Julien Nayet-Pelletier, interprète de la nature, avait indiqué à La Liberté, le 26 juin, au lendemain de la première attaque, qu’il ne fallait, en effet, surtout pas prendre la fuite face à un coyote.

« Je sais que ce n’est pas facile. Mais face à un animal, il faut rester calme et ne pas courir. Un coyote, comme les loups, les chiens, est un chasseur. Il a un instinct de chasseur. Si la personne se met à courir, l’animal va la poursuivre », avait-il soutenu.