Mis sur pied en 2021, le Fonds des Am.i.e.s du carré civique de Saint-Boniface (ACCSB) vient de recevoir son premier chèque.

Voulu pour assurer la pérennité des bâtiments qui constituent le carré civique de Saint-Boniface, ce fonds a reçu un véritable appui comme le souligne Robert Loiselle, président des ACCSB. « La communauté s’est mobilisée de façon remarquable. Que ce soit pour mettre sur pied les ACCSB ou pour récolter des sous. On était conscient dès le départ que pour que notre projet aille de l’avant, il faudrait de l’argent. À ce point, Francofonds a répondu présent. »

C’est donc en deux ans, que le Fonds a atteint son seuil minimum fixé à 20 000 $. Robert Loiselle poursuit. Avoir atteint ces 20 000 $ a permis aussi le déclenchement d’un appariement à hauteur de 15 000 $ sur ce fonds. Cette année, nous allons recevoir 7 500 $ et l’année prochaine, l’autre moitié.

« Ce premier chèque envoie le message que non seulement des gens aiment le Carré civique mais qu’ils sont prêts à mettre leur argent pour le protéger. C’est une vraie mobilisation de la part de la communauté. La seconde où une action citoyenne comme la nôtre se présente fait que les politiciens commencent à nous prendre au sérieux. »

Prochaine rencontre

Outre cette nouvelle étape de franchie dans le dossier du Carré civique de Saint-Boniface, les membres de l’ACCSB devraient se réunir le 19 juillet pour élaborer un plan de match au sujet des consultations.

En effet, la Ville de Winnipeg a donné un délai de six mois aux ACCSB pour tenir des consultations publiques sur l’avenir de l’ancien hôtel de ville et l’ancienne caserne de pompiers de Saint-Boniface. Robert Loiselle explique. « Si nous avons six mois pour tenir les consultations en partenariat avec la Ville, nous voulons que ce soit fait avec un barème fixe. Nous voulons nous assurer que la Ville aille dans la bonne direction avec les consultations. Pour nous, ce n’est pas envisageable de se débarrasser au plus vite de ces bâtiments.

« Désormais, nous avons les outils, les trois paliers de gouvernements qui sont prêts à nous suivre, nous voulons donc montrer à la Ville que nous sommes prêts. »