En raison de l’augmentation du coût de la vie, les membres de la fraternité internationale des ouvriers en électricité (FIOE) ont entamé des négociations auprès de Hydro-Manitoba pour obtenir l’augmentation de leurs salaires. Sans avoir trouvé d’entente, le syndicat avait mis en place, depuis le 30 juin, 17 actions de grèves.

Selon le porte-parole, aujourd’hui, le salaire des ouvriers est en retard de 14 % par rapport à l’inflation. La proposition émise par Hydro-Manitoba ce mercredi est la suivante. « Deux ans d’arbitrage contraignant pour déterminer les augmentations salariales pour 2022 et 2023, avec un seuil minimal de deux pour cent. »

La situation n’est pas résolue pour autant, comme le précise Mike Espenell, directeur commercial et porte-parole du syndicat. « Nous devons maintenant apporter cet accord et le faire ratifier par nos membres. Il nous faut une majorité, donc 50 %, plus un. » Le porte-parole estime que les 2 300 travailleurs d’Hydro-Manitoba auront signé pour ou contre l’accord de principe d’ici vendredi 28 juillet.

Mike Espenell souligne que les ouvriers en électricité du Manitoba sont les moins bien payés de leur secteur dans l’ouest du Canada. « Beaucoup quitte la Province. Le Manitoba les forme et ils saisissent des opportunités ailleurs. »

Dans le cas où l’accord de principe n’est pas ratifié, les actions de grèves reprendront.