Le volleyball peut prendre différentes formes, étant joué sur du sable et dans des gymnases. Cependant, c’est dans les gymnases des écoles manitobaines que les jeunes s’initient à ce sport. Le volley fait même partie du curriculum d’éducation physique de la province.

Opposant deux équipes de six joueurs, le sport vise à faire passer un ballon d’un côté à l’autre d’un filet qui coupe le terrain en deux. Chaque équipe peut seulement toucher le ballon trois fois avant de l’envoyer de l’autre côté.

Mathieu Chartier pratique ce sport depuis la 7e année, il partage son expérience. « C’est un sport rapide et un sport qui demande énormément de capacités physiques et mentales ».

Avide de volley, Mathieu Chartier a joué à chaque occasion qui se présentait à lui. « J’ai commencé en jouant avec le Collège Louis-Riel (CLR), j’ai joué pour plusieurs clubs différents, ensuite pour l’Université de Saint-Boniface (USB) et j’ai aussi fait partie de l’équipe qui est allée aux Jeux de la francophonie en 2017. »

Le parcours de Mathieu Chartier représente bien le parcours de nombreux jeunes manitobains. « La plupart des jeunes qui font du volleyball découvrent ça dans leurs écoles. S’ils aiment le sport, ils vont tenter de rejoindre des clubs ou faire des camps. À cette époque de l’année, la ligue est finie depuis quelques mois, mais tout au long des mois d’été il y aura des camps dans la province », explique John Blacher, le directeur général de Volleyball Manitoba.

Le sport demande assez peu d’équipement comme l’explique Mathieu Chartier. « Tout ce dont tu as vraiment besoin, ce sont des souliers. Si tu joues pour l’école d’habitude on te donne un maillot. »

Il y a aussi un certain coût plus important associé au sport. « Pour l’école, c’est assez rare que l’élève doive payer, mais pour les clubs ça peut coûter entre 1000 et 2000 $ par saison», ajoute-t-il.

« La plupart des jeunes qui font du volleyball découvrent ça dans leurs écoles. S’ils aiment le sport, ils vont tenter de rejoindre des clubs ou faire des camps. À cette époque de l’année, la ligue est finie depuis quelques mois, mais tout au long des mois d’été il y a des camps dans la province. »

John Blacher

Un sport accessible à tous

La demande pour une programmation élargie se fait sentir au Manitoba. Selon des informations fournies par Sport Manitoba, le volley comptait collectivement 1 709 membres masculins et féminins enregistrés en avril 2021. « La demande pour notre sport est croissante, mais pas juste pour les clubs de haut niveau. On essaie d’élargir notre programmation pour les gens de tous âges et pour les jeunes qui ne conviennent pas tout à fait au moule des équipes de clubs », ajoute John Blacher.

Une équipe de volleyball rassemble une quinzaine de joueurs, dans une école comme dans un club, il peut être difficile d’obtenir une place sur une équipe.

« La plus grande restriction qui existe pour la participation au sport est l’accès au gymnase. On manque d’espace pour faire jouer des jeunes », dit John Blacher.

Pour le directeur, ce n’est pas une mauvaise chose, plus de demandes pour son sport veut aussi dire plus de fonds et d’expansion. « Notre budget est constitué de plusieurs sources de revenus, la plus grande est certainement l’adhésion des membres. Avec une plus grande adhésion et pour chercher une plus grande adhésion, on vise d’étendre notre programmation à Winnipeg comme au rural. »

Pour ce faire, il faudra des gens motivés par le sport qui se sont déjà engagés. « Même après avoir tant joué, je veux continuer. Je vais certainement entraîner les jeunes, probablement au CLR ou dans les clubs », explique Mathieu Chartier.

Ce ne sera pas sa seule contribution au sport, sa passion sportive l’a poussé vers l’étude des sciences du sport et de la physiothérapie. « Je termine mon dernier stage à Brandon en soins intensifs, après je vais pouvoir pratiquer comme physiothérapeute. »