Le projet de loi, proposé le 23 novembre par le gouvernement néo-démocrate, qui demandait à ce que Louis Riel soit reconnu comme le 1er Premier ministre du Manitoba, a reçu la sanction royale par la lieutenante-gouverneure Anita Neville.
La cérémonie n’a pas duré bien longtemps, mais « ça valait le coup de faire le déplacement », comme le mentionne l’Aîné David Dandeneau.
Alors que la séance est officiellement ajournée, les députés se sont tournés vers les galeries et sous les applaudissements, tous ont célébré l’adoption, de la Loi sur Louis Riel et de celle sur la Journée du chandail orange.
Une fois de plus, c’est la fierté et les sourires qui se sont logés sur les visages des Métis présents au Palais législatif. Il n’y a pas eu de conférence de presse, mais de nombreuses photos ont été prises.
« On a bouclé la boucle aujourd’hui, lance l’Aîné métis Georges Beaudry. Je me rappelle dans le temps le français a été hué parfois. C’est une grosse étape pour la réconciliation. Ça fait longtemps qu’on parle de ça ici. »
« C’est un évènement historique qu’il ne fallait pas manquer », a déclaré de son côté Paulette Duguay, présidente de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba (UNMSJM).
Paulette Duguay et David Chartrand, président de la Fédération métisse du Manitoba (FMM), lui aussi présent, se sont enlacés dans les escaliers du Palais législatif avant de prendre une photo de groupe.
Finalement, comme un symbole, le député de Saint-Boniface, Robert Loiselle a remis à Paulette Duguay une copie du projet de loi, signé par les cinq députés métis néo-démocrates. À savoir Robert Loiselle, Renée Cable, Bernadette Smith, Billie Cross et Tyler Blashko.