En raison d’une météo hivernale trop fluctuante, selon des données nationales publiées mardi.

Il s’agit, selon l’agence fédérale, du “niveau le plus bas depuis 2018”.

Des “tempêtes violentes” et des “fluctuations de température” sont les principaux facteurs pour expliquer cette diminution, selon Statistique Canada, qui précise que les acériculteurs de l’est canadien ont produit en tout 10,4 millions de gallons (39 millions de litres).

Le Québec, principale province productrice de sirop d’érable au Canada, a produit 9,4 millions de gallons en 2023, en “baisse de 41,3 % par rapport à 2022”.

“On est prisonniers de la météo et les changements climatiques amènent de plus en plus d’incertitudes”, a affirmé à l’AFP Joël Vaudeville, porte-parole des producteurs acéricoles du Québec.

Le sirop – de la sève collectée grâce à de petits robinets plantés dans des entailles dans le bois d’érable puis bouillie – est récolté au printemps. Mais il faut que la température soit en dessous de zéro la nuit, et légèrement positive pendant la journée, pour que cela soit possible.

En 2021, les producteurs acéricoles du Québec, une organisation qui représente plus de 11.000 producteurs, ont dû puiser dans leurs réserves stratégiques pour répondre à une demande croissante après une mauvaise récolte.

Dans le même temps, la demande est de plus en plus forte au Canada mais aussi en Asie, en Europe ou aux Etats-Unis.

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