Par Clémence Tessier

En Amérique du Nord, la quantité de déchets ménagers envoyés aux décharges augmente de 25 % pendant la période du temps des fêtes. C’est l’équivalent de plus d’un million de tonnes supplémentaire par semaine.

Les principaux coupables sont le gaspillage alimentaire et les emballages de toutes sortes qui sont jetés après une utilisation. De plus, une étude du Center for Global Development évalue la consommation lumineuse associée aux décorations festives à 6,6 milliards de kilowattheures d’électricité par an.

Une autre coutume bien ancrée chez les nord-américains ne laisse pas sa place en matière d’empreinte écologique : le boxing day. Cette journée est prisée par les consommateurs à la recherche de rabais avantageux, mais est responsable d’une augmentation significative des déchets et des émissions de carbone. 

Cette journée après Noël qui encourage une frénésie d’achats entraîne aussi une surproduction de biens et donc d’emballages. En parallèle, répondre à la demande associée au Boxing Day génère une pression sur les ressources naturelles et intensifie les émissions de gaz à effet de serre. 

Pendant cette période festive, il est crucial de trouver un équilibre entre le plaisir d’offrir et de festoyer et la préservation de notre environnement. 

Repenser nos pratiques et notre rapport à la consommation est essentiel pour minimiser l’impact négatif sur l’environnement qu’engendre le temps des fêtes.

La Fondation Suzuki propose quelques alternatives eco-amicales pour un Noël plus vert. Parmi les suggestions, privilégier des emballages cadeaux réutilisables, éviter les décorations en plastique et essayer d’éviter le gaspillage alimentaire en conservant les restants de nourriture!