Et pourquoi pas cette année s’essayer à cette dernière discipline. Pour ce, le Conseil jeunesse provincial (CJP) propose une formation le 21 février en la matière à travers l’initiative le P’tchi sympo.  

Elyse Saurette, est coordonnatrice des communications pour le Conseil des arts du Manitoba et aussi artiste multidisciplinaire. Cela fait une douzaine d’années maintenant qu’elle fait de la sculpture sur neige, dès lors que le temps le permet.

Elle travaille notamment avec le CJP pour offrir des formations à la sculpture et selon elle, « tout le monde peut faire de la sculpture sur neige ». 

« L’on pourrait comparer ça à créer un bonhomme de neige. Mais plutôt que de rajouter de la neige à une forme, on creuse dans un bloc pour lui en donner une. » Sans aller jusqu’à dire que c’est une discipline facile, Elyse Saurette soutient qu’elle est accessible au plus grand nombre. « Les gens peuvent faire ça chez eux, on peut commencer avec un seau ou un bac de recyclage pour compacter le bloc de neige et les outils utilisés sont souvent des outils de jardinage comme des pelles, des truelles ou des scies à main. Des choses que l’on trouve souvent autour de la maison. »  

Elle donne également quelques conseils pour se lancer dans les meilleures conditions : « Le temps idéal, c’est lorsqu’il fait très froid, la neige est de meilleure qualité, autrement elle se rapproche plus de la texture du sable. Il faut une certaine capacité à résister au froid cependant. Pour s’aider, on peut créer une maquette ou un dessin en deux dimensions du modèle que l’on veut sculpter, et faire bien attention à ne pas perdre ses outils dans la neige! » 

Elle ajoute aussi que la qualité de la neige est importante, il faut éviter par exemple que le bloc ne contienne trop de feuilles ou de bouts de bois. Enfin il faut s’assurer que le bloc de neige soit bien compact avant de commencer à le réduire. 

Elle encourage en tout cas vivement les gens à s’y essayer. Car la sculpture sur neige peut potentiellement ouvrir des portes vers d’autres formes d’art, moins dépendantes du climat. « Aussitôt que l’on est capable de visualiser une forme en réduisant un bloc de neige et la sculpter, on peut traduire cet art-là à différents matériaux, comme le bois ou le marbre. » 

Bien sûr il faudra tout de même de la pratique, étant donné que le bois et la neige réagissent différemment aux interactions nécessaires à la sculpture. Mais l’idée est, en essence, la même.