Le 8 février, l’Université de Saint-Boniface (USB) organisait une foire aux carrières en sciences pendant laquelle les étudiants ont pu échanger et poser des questions à des professionnels qui exercent le métier dont ils rêvent.

« Nous avions treize invités pour représenter une dizaine de métiers », explique Danielle de Moissac, professeure en physiologie à l’USB et porte-parole du comité organisateur de la foire. Parmi les métiers représentés, l’on comptait, dentiste, physiothérapeute, ambulancier, chercheur ou encore biologiste.

Beaucoup de questions

Et il semblerait que l’initiative ait été un succès. « Une trentaine d’étudiants y ont participé. Nous avions demandé à l’avance qu’ils renseignent les métiers qui les intéressaient le plus, puis nous les avons jumelés avec des professionnels. Par table, nous avions deux professionnels pour cinq à six jeunes. »

Les invités ont ensuite pu raconter leur parcours académique, mais aussi « ce qu’ils font pendant une journée typique ». « Les jeunes ont ensuite pu poser des questions, et les discussions étaient très animées, fait remarquer Danielle de Moissac. Nous leur avions laissé 20 minutes, mais ils auraient jasé plus longtemps s’ils l’avaient pu. »

Avoir des questions lorsque l’on est étudiant n’a rien de surprenant. Comme le souligne la professeure, « à ce stade de la vie, on ne sait pas trop où l’on s’en va ». En cela, les initiatives comme celle de la foire aux carrières sont intéressantes pour les étudiants. « Ça permet de se faire une idée de ce dans quoi on s’embarque avant de s’investir complètement. »  

L’exemple francophone

Il s’agissait de la troisième édition de la foire. Qui se déroule exclusivement en compagnie de professionnels francophones. Parfois même d’anciens élèves de l’USB.

« Plusieurs étaient des anciens de l’USB, c’est beau de les voir se retrouver à la foire en tant qu’amis, ils ont des collègues avec qui ils ont étudié, c’est une valeur ajoutée, car ça rassure les élèves dans le fait qu’ils voient qu’il est possible de travailler en français au Manitoba. »