C’est au Pacific Institute for Sport Education à Victoria, que les frères Turenne, originaires de La Broquerie au Manitoba, se sont retrouvés pour le championnat national de volleyball de l’Association canadienne du sport collégial.

Que ce soit les Pilots ou les Titans, les deux équipes ont performé au niveau provincial pour maintenant défendre leurs chances au national. En revanche, les deux frères ne devraient pas se rencontrer directement. En effet, l’équipe de Limoilou d’André Turenne a validé son billet pour la demi-finale en battant 3-0 les Fanshawe Falcons d’Ontario. Mais de leur côté, les Pilots ont perdu, ce 7 mars, le quart de finale contre les Nait Ooks 3 sets à 2.

Le père deux garçons, Richard Turenne, interrogé avant ces deux matchs, est surtout heureux de voir ses fils capables de réussir au haut niveau. « Avec ma femme, nous avons été des finissants volleyeurs avec les Rouges de l’Université de Saint-Boniface. Nos enfants nous ont beaucoup vus œuvré, on les a tous les deux à un moment entraîné. Être capable de les suivre de proche et de loin, c’est un vrai succès et ce peu importe le résultat. »

Christian Turenne
Christian Turenne joue pour l’équipe des Pilots de Providence au Manitoba. (photo : Gracieuseté Richard Turenne)
André Turenne
André Turenne joue pour l’équipe des Titans de Limoilou au Québec. (photo : Richard Turenne)

Soutenir les frères en même temps

Richard Turenne est surtout fier de voir ses fils réussir à atteindre le niveau national dès leur première année avec leurs équipes respectives.

André Turenne, plus jeune de deux ans par rapport à son frère, est depuis septembre à Limoilou. Alors qu’il aurait aussi pu continuer au Manitoba, Richard Turenne explique que son fils ne regrette pas son choix. « On a appuyé sa décision et puis c’est l’occasion d’explorer la francophonie ailleurs au Canada. Ce sont des expériences qu’on souhaite à nos enfants. »

Christian, en administration des affaires, et André Turenne sont hébergés dans le même hôtel pendant ce tournoi. Ils sont très heureux de se retrouver, souligne leur père. « On a confectionné un tee-shirt avec les deux logos pour être capables d’encourager les deux équipes en même temps. Ce qui est sûr, c’est que d’ici la fin de semaine, on aura sûrement plus de voix! »