Le Dr José François commencera ce nouveau rôle le 15 avril prochain. « C’est un rôle qui me lance de nouveaux et beaux défis. J’ai bien hâte de commencer ce nouveau rôle. »

Il s’agit pour lui d’une continuité de son rôle actuel. « C’est une progression du travail que j’ai fait comme chef de spécialité en médecine familiale à Soins Communs. Je connais bien le contexte manitobain. Ce rôle me donne l’occasion de regarder de manière plus large au système de santé. »

Comme chef du service médical à Soins Communs, le Dr José François aura un mandat très clair : celui d’offrir de meilleurs soins de santé. « Tout d’abord, je vais devoir regarder toute la question des ressources humaines. Notamment en ce qui concerne les médecins de famille. Il nous faut une bonne stratégie pour pallier ce problème. Il va donc falloir regarder avec nos partenaires les programmes de formation. Mais aussi voir comment aller recruter ailleurs au Canada et à l’étranger.

« En parallèle de ce travail, nous allons regarder à la manière dont sont livrés les services. C’est-à-dire la manière dont les personnes peuvent travailler en équipe ou encore la manière d’intégrer les nouvelles technologies. En fin de compte, ce qui est important c’est d’offrir des services de qualité au Manitoba. »

Bilinguisme en santé

D’ailleurs, le Dr José François est conscient que le Manitoba n’est pas uniforme. Les préoccupations du rural ne sont évidemment pas les mêmes qu’à l’urbain. Dans tout son travail, le médecin en pratique familiale depuis 25 ans compte bien apporter le lentille du bilinguisme. « Avec le bilinguisme, nous avons accès à des expériences différentes de ce qui se passe en Ontario, au Nouveau-Brunswick et s’en inspirer pour implanter quelque chose ici.

« Alors, quand on regarde à la livraison des services, nous devons être conscients des besoins de la minorité linguistique. C’est cette lentille que je veux apporter dans mon nouveau rôle. »

Cette nouvelle lentille pourrait déjà servir dans le cadre du recrutement de médecins. « Nous avons amorcé du travail pour faciliter l’intégration des médecins formés à l’étranger. Nous voulons accélérer le processus d’évaluation en nous assurant qu’ils aient les connaissances et habiletés nécessaires pour le contexte manitobain.

« L’idéal serait que lorsqu’un nouvel arrivant médecin est au Manitoba, il ne s’écoule que quelques mois entre son arrivée et son évaluation de compétences. Les gens ne devraient pas passer des années pour faire des équivalences. »