L’organisme Canadian Parents for French – Manitoba organise la première édition printanière du Camp soleil. D’ordinaire, le camp se déroule dans le courant de l’été et se promène un peu partout dans la province, de Winnipeg à Le Pas en faisant un détour par Morden et Beauséjour. « L’édition que l’on a faite à Winnipeg a eu un tel succès en 2022-2023, on a pensé en faire une édition pendant le printemps », explique Jessica Eblie, agente de projet et communication pour CPF.

Le Camp soleil se déroulera donc de nouveau à Winnipeg, au centre communautaire Glenwood du 25 au 28 mars. Pendant quatre jours, le camp peut accueillir une vingtaine d’élèves au maximum, de 9 h du matin à 16 h. L’inscription pour la totalité du camp est de 120 $. Mais une petite nouveauté a été mise en place pour cette édition : « Les parents peuvent déposer leurs enfants pour une journée seulement s’ils le souhaitent, indique Jessica Eblie. Ils peuvent choisir le jour qui les accommode le plus et déposer leur enfant. » Dans ce cas-là, le tarif complet ne s’applique bien sûr pas, il faudra seulement débourser 30 $. Les inscriptions se font directement sur le site web de CPF.

Apprendre aussi

Le Camp soleil s’adresse aux élèves âgés de 6 à 12 ans, en particulier aux élèves d’immersion française, mais aussi à ceux de la Division scolaire franco-manitobaine. « Le but du camp, c’est que les élèves pratiquent leur français dans un environnement amusant. Donc on a beaucoup de jeux, d’activités sportives et artistiques. » Toutefois, si l’on donne la priorité au fun, chaque jour, un petit moment est consacré à un apprentissage un peu plus académique de la langue. « Pendant 30 minutes, 1 heure, les enfants font des activités en français comme la grammaire, ils écrivent des histoires, juste des activités éducatives en français. L’objectif, c’est que les élèves parlent 80 % du temps au camp en français. On veut qu’ils pratiquent le français en dehors de l’école. » Après tout, c’est le mandat principal de l’organisme CPF, qui œuvre depuis 1977 pour assurer la pérennité du bilinguisme chez les enfants.

Quant à savoir quelles seront les activités proposées pour ce camp, cela dépend entièrement de l’animateur que l’organisme recrutera. En effet, « ce sont eux qui organisent tout l’agenda du camp », explique Jessica Eblie. L’agente de projet ajoute que les animateurs embauchés sont souvent des étudiants d’universités. « On va chercher les étudiants qui sont en faculté d’éducation. Cette expérience au camp, c’est quelque chose qui vient en complément de leur diplôme. » Pour la saison passée, ce sont d’ailleurs des étudiants de l’Université de Saint-Boniface qui ont été recrutés.

« Pendant l’été, les animateurs du camp peuvent organiser des randonnées, des activités de plein air. » Étant donné cette fois que le camp se déroule en mars, la majorité des activités devraient se dérouler en intérieur, sauf bien sûr, « si la météo le permet. »