Ce jeudi 11 avril, à l’Université de Saint-Boniface, se tenait la journée du savoir de l’Acfas-Manitoba. Tout au long de la journée, une trentaine d’étudiants se sont succédé devant un jury composé de professeurs pour présenter leurs projets de recherche.

Pour l’occasion, trois salles ont été réquisitionnées et divisées en trois grands domaines de recherche :

  • Administration des affaires
  • Sciences humaines et sociales
  • Sciences expérimentales

Ce matin, du côté des sciences expérimentales, il fallait respecter un thème précis. La présidente de L’Acfas-Manitoba, Reine-Marie Guillermic, détaille. « Le but ici, était de réaliser un plan de conservation d’espèce avec un budget défini par les professeurs. »

Après tout, la journée du savoir est aussi un bon prétexte pour mettre les étudiants au défi. Reine-Marie Guillermic souligne d’ailleurs que l’évènement propose divers buts pédagogiques. « Les professeurs d’université peuvent utiliser la journée du savoir comme un exercice oral pour les étudiants qui présentent leur recherche en français. Ça peut être des recherches sur des thèmes en particulier, ça dépend vraiment de ce que les étudiants font en classe et de ce que les professeurs veulent imposer. »

Une fête du savoir

Même si l’exercice est pris très au sérieux par les étudiants, dont les présentations étaient remarquablement méticuleuses, cela n’empêche que ces dernières se sont déroulées dans une ambiance relativement bon enfant. On s’est même permis quelques anecdotes cocasses et des jeux de mots bien sentis. Alexi Gagnon, qui a parlé du déclin des bourdons à taches rousses, se reconnaitra.     

L’ambiance légère fait partie de l’esprit de la journée. Reine-Marie Guillermic, qui est aussi professionnelle enseignante à l’USB, le dit elle-même, la journée « se veut une fête du savoir scientifique ».

La première journée du savoir, au Manitoba a eu lieu en 2004, et depuis 20 ans l’objectif est toujours le même : que les étudiants présentent leur recherche en français. « C’est assez rare pour des étudiants non gradués de présenter un projet de recherche. Et qu’ils puissent le faire en français c’est extrêmement important pour nous, confie la directrice de l’Acfas-Manitoba. C’est le but même de l’Acfas : promouvoir la recherche et la vulgarisation des sciences en français. Donc ça s’ancre très fortement là-dedans. »

En tout cas, Reine-Marie Guillermic s’est dit très fier du travail accompli par les étudiants, dont on a senti qu’ils avaient pris leurs recherches très à cœur. Il faut dire qu’un prix de 300 $ était à la clé pour les premiers de chaque salle. Un deuxième prix était aussi disponible d’une valeur de 150 $. Et ce n’est pas tout : « De nombreux commanditaires ont donné des prix et nous aurons des paquets pour les meilleures présentations et tous les étudiantes et étudiants qui ont participé. »