Ce sont trois jeunes hommes de 17 ans qui ont été arrêtés. Les deux premiers ont été arrêtés pour agression sexuelle armée, agression sexuelle et séquestration; le troisième, pour agression sexuelle et voies de fait, peut-on lire dans une déclaration de la GRC du Manitoba.

Le premier incident remonte à novembre 2023 et le second, à janvier 2024. Tous deux se sont produits dans un hôtel de Winnipeg, où l’équipe de hockey d’une école secondaire de la vallée de la Pembina logeait le temps de participer à des tournois en ville. Tous les jeunes hommes en cause sont des joueurs de l’équipe, précise la GRC.

Trois jeunes hommes de 17 ans arrêtés

Plusieurs divisions scolaires manitobaines sont impliquées dans cette affaire, notamment la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM). Alain Laberge, le directeur de la division francophone, n’a pas souhaité plus commenter, mais a fait parvenir la déclaration suivante : « Les divisions scolaires Prairie Rose, Prairie Spirit et DSFM furent mises au courant d’allégations de bizutage impliquant des élèves en février dernier. À ce moment, une enquête interne prit place et la GRC fut mise au courant. Depuis le dévoilement de ces allégations les trois divisions scolaires ont travaillé de très près avec les élèves et leurs familles afin d’apporter support et services, notamment du travail de réparation, révision des directives administratives et bien entendu continuer le travail quotidien de sensibilisation. »

Alain Laberge, qui avait confirmé plus tôt au mois de mars que des élèves de la DSFM étaient impliqués, a aussi mis l’accent sur l’éducation et la pédagogie. « Nous allons continuer de travailler en partenariat avec nos familles afin de les appuyer tout en continuant d’éduquer nos élèves quant au bizutage. Il s’agit d’un processus continu et encore une fois permettez-nous de vous faire savoir que les informations en lien avec nos élèves demeureront confidentielles. Merci de respecter cette demande. La Division scolaire franco-manitobaine ne commentera pas les accusations ou les conséquences quant à l’implication d’élèves impliqués. »

La GRC du Manitoba a ajouté qu’en attendant de comparaître le 10 juin 2024, les trois suspects avaient été relâchés.