Depuis le 15 avril, il est possible de trouver son premier ouvrage : Les Somniatores.

À l’annonce officielle de la sortie du livre sur ses réseaux sociaux, Beydi Traoré a reçu des dizaines de messages de félicitations. « J’étais agréablement surpris! Puis, j’en ai reçu encore des dizaines d’autres en privé », confie-t-il.

C’est en effet un moment très important pour le tout nouvel auteur qui travaille sur ce livre depuis 2015. Long de 264 pages, Beydi Traoré a écrit un livre sur le thème fantastique, action et aventure. Un somniatore, mot d’origine latine, signifie un rêveur. Et le rêve est donc au cœur de ce livre. On y suit l’histoire de Noah Akeylla, un adolescent en quête d’identité, qui possède une compétence extraordinaire : il est capable de contrôler ses rêves à la perfection.

« J’aime beaucoup ce genre de fiction. J’ai beaucoup été inspiré par la série des Harry Potter, que j’ai beaucoup lus quand j’étais jeune. Mais également Hunger Games, les livres de Tolkien, Le Seigneur des anneaux, Games of Thrones. Donc oui, c’est le genre de livres fantastiques que j’aime lire. »

Du mystère et du fantastique

Même si ces livres ou films ont pour seule limite l’imagination de leurs auteurs et autrices, Beydi Traoré a souhaité se mettre quelques limites pour être le plus crédible possible. « Je veux que le lecteur ou lectrice y croie et se dise : c’est possible. J’essaie aussi d’y ajouter une part de mystère ou de légende qui existe dans notre monde, le public peut alors se questionner sur la possibilité que ça arrive. Pour Les Somniatores, je me suis notamment beaucoup renseigné sur les rêves conscients. Dans ma lecture, j’ai par exemple appris que toutes les personnes qu’on voit dans son rêve, ce sont des gens qu’on a déjà rencontrés dans la vraie vie. »

C’est donc avec ces bases d’information que Beydi Traoré a construit Les Somniatores. « Petit à petit, j’ai voulu aller un cran au-dessus de ça. J’ai donc pensé à des personnages qui vivent à travers le monde des rêves. Ils sont capables d’actions qui peuvent avoir des répercussions sur le monde réel. »

Parcours d’écriture

Pour ce premier livre, Beydi Traoré explique comment il a travaillé. Alors qu’il s’est écoulé presque dix ans entre le début de l’écriture et la publication, il concède qu’il y a plusieurs versions avant d’arriver à celle que le public va découvrir. «  Il y en a eu beaucoup », dit-il.

« Il y a des chapitres entiers que j’avais écrits que j’ai complètement supprimés par la suite. J’ai même recommencé le livre à zéro à un moment. Puis, j’ai grandi et le livre a été influencé par les moments de ma vie. Quand j’étais plus jeune, j’avais une écriture moins développée. Alors en retournant en arrière, je me suis rendu compte que mon style était différent entre les premières et les dernières pages. En revanche, j’ai voulu garder une forme d’évolution dans le texte, car ça s’applique au personnage de l’histoire qui grandit au fur et à mesure. »

Passage obligé pour les écrivains et écrivaines, Beydi Traoré évoque la recherche d’une maison d’édition pour être publié. Il raconte pourquoi et comment il a finalement choisi BookLand Press, une maison ontarienne créée en 2006. « Malheureusement, pour le genre de roman fantastique que j’ai écrit, je n’ai pas trouvé beaucoup d’éditeurs au Manitoba qui publiait ce genre-là. Ça s’est finalement concrétisé avec deux maisons : une en France et une au Canada. J’avais la chance d’avoir le choix et j’ai pensé que ça avait plus de sens pour moi d’aller avec un éditeur canadien. »

Beydi Traoré ajoute qu’il a également écrit une version en anglais de son livre. « C’était un test pour moi-même. Ma maison d’édition voulait d’ailleurs la sortir, mais je voulais vraiment d’abord le livre en français. »

À noter qu’à l’occasion de la sortie de ce livre, Beydi Traoré fera un lancement à l’USB le 29 avril.