Cette nouvelle exposition a pris le nom de jardin de la guérison. Elle est le résultat d’une collaboration entre Carmen Grey, spécialiste des opérations en horticulture au parc Assiniboine et Mamie Griffith conceptrice artistique autochtone.
L’exposition consiste en une installation florale suspendue impressionnante, entourée de massifs fleuris et d’un mélange de diverses plantes et fleurs. Toutes les plantes sélectionnées ont été choisies pour une raison particulière.
Leurs propriétés curatives en premier lieu : « J’aime travailler avec des plantes médicinales et je voulais travailler avec des plantes suspendues pour créer un espace de guérison. Il y a d’ailleurs plusieurs façons de créer un espace de guérison. »
Une exposition artistique
Pour cette exposition, Carmen Grey a beaucoup puisé dans son amour pour la flore indigène et ses expériences personnelles avec la nature. D’autre part, elle-même autochtone, elle s’est assuré que les plantes, les fleurs et les arbres qui décorent la maison d’exposition Bob Asper revêtent tous une signification culturelle.
« Toutes les plantes ont des raisons d’être en fonction de l’étape de cycle de vie dans laquelle elles se trouvent. » À ce propos, les fleurs resteront exposées même lorsqu’elles dessécheront. Ainsi les couleurs et les odeurs sont amenées à changer au fil des semaines. Quelque part, une façon de renouveler l’intérêt, mais l’on peut aussi y voir une démarche plus artistique, plus symbolique. « L’art est ouvert à l’interprétation. Chaque personne qui visite l’exposition la voit différemment au travers de sa paire d’yeux », lance Carmen Grey, rappelant que chacun est libre d’y voir les symboles qu’il souhaite.
Pour rappel, la maison d’exposition Bob Asper, aussi appelé « biome des expositions » change quatre à cinq fois par année.