Pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, le Comité olympique canadien a porté son choix sur l’haltérophile, Maude Charron et le sprinteur, Andre De Grasse.
Ils succèdent à la basketteuse, Miranda Ayim et au joueur de rugby à sept, Nathan Hirayama, qui ont porté le drapeau de la délégation canadienne à la cérémonie d’ouverture des Jeux de Tokyo.
Originaire de Rimouski, Maude Charron a remporté une médaille d’or lors des Jeux olympiques de Tokyo 2020. Elle est devenue la deuxième haltérophile a remporté une médaille d’or dans cette discipline.
De son côté, Andre De Grasse, originaire de l’Ontario, s’est imposé à plusieurs reprises dans le domaine du sprint. Il possède six médailles olympiques, trois obtenus lors de ses premiers Jeux olympiques à Rio en 2016 et trois lors de Tokyo. Il a, notamment, remporté l’or au 200 m.
Une responsabilité olympique
Pour le chronique sportif de l’Ouest canadien à Radio-Canada, Marc-Éric Bouchard, ces noms n’ont rien d’étonnant. « Le Comité olympique canadien poursuit sa lancée en nommant deux personnes comme pour les Jeux de Tokyo 2020. Ils sont dans la même tendance. Cependant, il s’agit de sports individuels qui ont été choisis.
« Ce sont d’excellents choix, Andre De Grasse est reconnu et domine la scène internationale au 100 mètres et 200 mètres. Maude Charron a une très belle histoire de persévérance et résilience. Je pense qu’ils vont pouvoir inspirer des gens à la cérémonie d’ouverture. »
Il faut dire qu’il s’agit d’une lourde responsabilité comme le rappelle Marc-Éric Bouchard. « C’est très long d’être les portes-drapeaux. Tu dois être le premier au stade et être l’un des derniers à partir. Ce qui signifie que tu peux être fatigué si tu as une compétition le lendemain, les athlètes sortent donc de leur zone de préparation. »
Les premières épreuves de courses devraient commencer le 1er août et celles d’haltérophilies le 8 août.