Les deux principales compagnies de chemin de fer au pays, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et la Compagnie du Canadien Pacifique à Kansas City (CPKS) ont prévenu qu’elles se mettraient en grève si un accord n’était pas trouvé sur les contrats de travail.
Quelques 9 300 travailleurs pourraient être touchés par ce mandat de grève. En effet, depuis plusieurs mois, les parties tentent de négocier deux nouvelles conventions collectives, en plus d’une troisième entente pour les contrôleurs de CPKS.
Ce mandat intervient après que le Conseil canadien des relations industrielles ait ordonné une prolongation de 13 jours de la période de réflexion qui se termine le 22 août.
Cette menace de grève pourrait paralyser la chaîne d’approvisionnement du pays. La Liberté en a discuté avec le ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Jean-Yves Duclos. « À Winnipeg, vous connaissez depuis très longtemps l’importance du chemin de fer pour le transport des marchandises.
« C’est un mode de transport essentiel. Les compagnies et les syndicats savent que c’est un mode de transport qui a besoin d’être maintenu. Les partenaires en sont conscients. Ils savent qu’ils doivent tout faire pour éviter toutes perturbations du transport ferroviaire.
« Évidemment, pour s’assurer de son maintien, il faut signer une entente que les deux parties respecteront. Au gouvernement canadien, nous faisons confiance à ceux et celles qui travaillent fort dans la médiation. Le ministre du Travail, Steven MacKinnon accompagne les parties. On s’attend à ce que les compagnies et les syndicats fassent leur travail. »