Par Sophie GAULIN, directrice et rédactrice en chef de La Liberté.
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Paulette Duguay, une femme qui a consacré une part importante de sa vie à l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba.
Pour toute l’équipe de La Liberté, ce départ est ressenti comme la perte d’une amie fidèle et généreuse.
Paulette entretenait un lien de confiance exceptionnel avec notre journal. Elle nous lisait chaque semaine et a toujours cru à l’importance d’une presse francophone forte et enracinée dans sa communauté.
Lectrice assidue, donatrice engagée, elle faisait partie de celles et ceux qui savaient que l’avenir de notre journal dépend de la solidarité de ses lecteurs. Mais elle allait bien au-delà du simple soutien.
Paulette nous a ouvert les portes de l’histoire et de la culture métisse, en nous permettant de réaliser des projets qui ont aidé nos lecteurs à mieux connaître ce peuple fondateur du Manitoba.
Ce qui restera aussi gravé dans nos mémoires, c’est sa générosité toute simple, incarnée dans des gestes qui touchaient profondément l’équipe. Chaque Noël, sans jamais manquer une année, Paulette venait nous remercier pour notre travail avec ses propres pâtisseries, confectionnées de ses mains. Ces attentions délicates symbolisaient bien la personne qu’elle était : reconnaissante, chaleureuse et attentive aux autres.
L’équipe de La Liberté a aussi eu le privilège de partager une grande complicité avec Gabriel Dufault, président avant Paulette. Grâce à eux, nous avons pu voir la grandeur et la générosité des leaders métis, et constater combien leur engagement rejaillissait sur toute la communauté.
Aujourd’hui, nous tenons à exprimer nos plus sincères sympathies à la famille de Paulette, à ses proches, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté métisse du Manitoba.
Sa disparition laisse un vide immense, mais son exemple restera une source d’inspiration. Paulette a incarné, avec discrétion et conviction, une manière de bâtir des ponts entre les gens, de célébrer la culture métisse et de soutenir les institutions francophones.
Au nom de toute l’équipe de La Liberté, je veux dire merci à Paulette.
Merci pour sa fidélité, pour sa confiance, pour ses gestes d’amitié qui ne s’oublient pas. Nous garderons le souvenir d’une alliée précieuse, d’une femme de cœur qui a contribué à tisser des liens durables entre le peuple métis et notre journal.