Par Jean Rony BEAUCICAULT – Collaboration spéciale

Fournir un service supérieur est le leitmotiv de The Golden Dolly. Moins d’un an après sa création, le propriétaire, Zen Kennedy, met le cap sur l’avenir de son entreprise qui offre déjà des services de déménagement léger, de ramassage d’ordures et de nettoyage.

Originaire du Japon, Zen Kennedy, 20 ans, vit à Winnipeg depuis l’âge de six ans.

Il est le propriétaire de The Golden Dolly, une entreprise proposant des services flexibles et abordables de déménagement et de nettoyage

Il explique que l’idée lui est venue l’année dernière, juste après avoir acheté une camionnette. Alors qu’il s’interrogeait sur son avenir, il a décidé de se lancer dans les affaires. À peine quelques mois après, il se réjouit déjà d’avoir pu constituer une clientèle et d’offrir un service de qualité.

The Golden Dolly est une idée qui fait son chemin. Partie du déménagement à ses débuts, la jeune entreprise propose désormais plusieurs autres de services. Zen Kennedy explique le chemin parcouru jusque-là :

« À l’été 2024, j’ai lancé Zen Lawn Care, une entreprise de tonte de pelouse. Grâce aux revenus générés et à mes économies, j’ai acheté une camionnette pour élargir les services. En hiver, j’ai brièvement offert les services de déneigement, mais la météo étant imprévisible, cela rendait le travail un peu difficile. J’ai alors réorienté mon activité vers les petits déménagements, plus flexibles et compatibles avec mon emploi du temps. »

Il affirme être toujours animé par un esprit entrepreneurial et une volonté constante à vouloir s’engager dans les affaires. Peut-être que ses parents ont découvert très tôt en lui les qualités d’un futur entrepreneur :

« Mon père m’a toujours encouragé à monter ma propre entreprise. Mon père et ma mère sont tellement de bons mentors. C’est toujours important d’avoir des mentors dans son environnement. Il s’est dit satisfait de travailler à son compte et de gagner de l’argent grâce à ses propres idées. »

Épargner et entreprendre

Zen Kennedy avoue être économe, il contrôle chaque dépense au centime près. C’est cette discipline financière qui lui a permis d’épargner de l’argent pour investir :

« Les fonds de démarrage de mon entreprise proviennent entièrement de moi. Tout l’argent que j’ai investi au départ venait d’un emploi de cuisinier que j’occupais dans un restaurant pendant mes études secondaires. »

Zen Kennedy a souligné qu’il lui était très difficile de concilier ses études et son entreprise. Il lui arrive parfois de recevoir des messages de certains clients pendant qu’il était en salle de classe.

Ce jeune étudiant en comptabilité à l’Université de Saint-Boniface souhaite consacrer plus de temps à son entreprise durant la période estivale afin de consolider ses acquis.

Son objectif est d’engager quelqu’un qui sera disponible pour fournir des services à sa clientèle, dès la rentrée universitaire de septembre 2025.

L’expérience de Zen Kennedy peut inspirer d’autres jeunes porteurs d’idées, mais qui hésitent souvent à se lancer dans les affaires.