À vous la parole
La Liberté – avril 2014

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Lutter contre la tuberculose

Madame la rédactrice,

Le 24 mars était la journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Qu’est-ce que notre pays a fait dernièrement pour lutter contre la tuberculose? En décembre dernier, le gouvernement a fait un bon coup, en augmentant son financement au Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme de 650 millions $ sur trois ans. C’est très bien, mais malheureusement, il y a encore trois millions de tuberculeux chaque année qui ne sont pas diagnostiqués.

L’initiative TB reach, créée en 2009 pour promouvoir la détection et le traitement de la tuberculose, a fait ses preuves en augmentant de 33 % la détection des cas de cette maladie. Cette année, TB Reach a besoin de renouveler son fonds afin de continuer les progrès effectués jusqu’à présent. Je souhaite que le Canada fasse un effort supplémentaire en finançant à nouveau cette initiative, comme il l’a fait lors de sa création en 2009, afin de continuer à combattre la tuberculose, et atteindre ceux qui souffrent de cette maladie si facilement curable.

Annie Cloutier | Gatineau (Québec) | Le 24 mars 2014

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Bravo pour l’auberge de jeunesse!

Madame la rédactrice,

J’étais ravie de lire dans La Liberté du 19 au 25 mars 2014 qu’Entreprises Riel continue son travail pour voir naître le projet de l’auberge de jeunesse à Saint-Boniface. Merci d’avoir pris au sérieux la demande de la communauté de trouver des options pour protéger un édifice historique de l’ancienne ville de Saint-Boniface; en effet, la première caserne de cette ville. Une auberge de jeunesse semble être la solution parfaite. Avec l’ouverture du Musée canadien pour les droits de la personne qui arrive à grands pas, ceci est un projet qui correspond parfaitement au besoin qui sera créé puisque ça va attirer des milliers de jeunes à Winnipeg. Je sais que ces projets de développement économique prennent du temps, donc, soyez tenaces, Entreprises Riel! Une auberge de jeunesse au cœur de Saint-Boniface prend avantage de cette opportunité en assurant un volume important de trafic sur le boulevard Provencher. Bravo!

Mariette Mulaire | Le 25 mars 2014

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Merci pour le grand honneur

Madame la rédactrice,

Merci très sincère à Daniel Bahuaud pour l’excellent écrit concernant mon frère, René Toupin à la page A10 – Actualités dans La Liberté du 26 mars au 1er avril 2014.
Il a rendu grand honneur à mon frère René. Sûrement, du haut du Ciel il en est très reconnaissant.

Ce geste de la part de Daniel, m’encourage à continuer mon abonnement au journal La Liberté

Merci beaucoup!

Claire Toupin | Le 29 mars 2013

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Chers Brisiens, tendez la main

Madame la rédactrice,

Je lisais dans La Liberté du 2 avril dernier que le musée de La Broquerie est dans le pétrain et pourrait s’en aller, se faire démolir…

La Brise c’est mon village natal et je suis un passionné de l’histoire. Pourtant en terme de $, c’est pas tellement! J’ai parlé à Bernard Fournier, une connaissance de longue date et j’ai offert de contribuer une bonne somme de $.

Nous les expartriés Brisiens sont dans les centaines… Y en a-t-il quelques-uns qui voudraient contribuer?

Armand Bédard | Le 6 avril 2014

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Paroisses rurales : derrière des portes closes

Madame la rédactrice,

Elles se voient fermées une à une. Oui, imposé par l’Archidiocèse de Saint-Boniface, c’est le destin de nombreuses églises catholiques de la région sud-est manitobaine. Les clochers distingués couronnés d’une croix de métal, sont en train de disparaître de notre horizon de la prairie. Ces joyaux architecturaux au style romain ou gothique, construits au point le plus élevé de la zone, une fois le cœur de la communauté, sont réduits au silence pour toujours; on n’entendra plus le timbre sonore des grandes cloches de bronze qui autrefois sonnaient l’angélus trois fois par jour, annonçaient un mariage, un baptême, des funérailles ou même l’alarme d’un danger imminent comme un feu de prairie.

Comment décide-t-on sur la suppression d’une paroisse? Quels critères faut-il pour la fermeture définitive des portes de l’église? Quelles sont les implications d’une telle fermeture et quels sont les droits des paroissiens? Quelles sont les conséquences subies par les paroissiens existants? Y a-t-il un protocole définitif? Y a-t-il un suivi auprès des paroissiens qui sont laissés après que la fermeture a eu lieu?

Conformément à la loi canonique, l’évêque a pleine autorité sur l’érection ou la suppression d’une paroisse. Quand la paroisse est créée, les titres et la propriété de tous les biens fonciers sont remis au diocèse. Les paroissiens qui ont tout donné pour leur paroisse; terre, constructions, maintien durant des années et soutien financier, souvent pour plus d’un siècle ne retiennent aucun lien légal à la propriété.

Lors de la fermeture d’une église catholique, l’électricité est coupée et les portes sont verrouillées en permanence. Il y a habituellement, peu de dialogue entre les paroissiens et le diocèse. Une paroisse avoisinante est nommée tutrice de la paroisse fermée; son rôle est de s’emparer des biens liturgiques et temporels. Aucun inventaire n’est effectué. Le cimetière est parfois maintenu par les bénévoles locaux ou laissés à la paroisse voisine qui peut prendre la responsabilité.

Après la fermeture, si un comité communautaire s’y intéresse, les anciens actifs de la paroisse, soit bâtiments et terrain peuvent être achetés pour une somme modique du diocèse. Il en reste que les cimetières sont coupés du terrain et retenus par le diocèse. Ces entreprises ont donné lieu à des musées des bâtiments communautaires et des centres d’archives à travers notre région.

Au cours des quarante dernières années, les missions ou paroisses de Arondale, Aubigny, Bissett, Gretna, Ladywood, Marchand, Richer, Ross, Sainte- Geneviève, Sainte Rita, Sainte-Elizabeth, Saint-Lupicin, Sprague, Tolstoï, Vita, ont été fermées et maintenant c’est au tour de Whitemouth et on voit à l’horizon encore d’autres tels que Woodridge et Saint-Labre qui ont un prêtre d’une autre paroisse pour célébrer la messe à tous les deux dimanches. Encore certains se voient partager un pasteur tel Anola et Beausejour.

Lorsque la suppression canonique est imminente, ne devrait-on pas discuter des procédures et négocier un plan d’avenir prenant en considération la spécificité et les besoins de cette paroisse? Ne devrait-il pas y avoir une collaboration respectueuse?

N’est-il pas temps à l’évêque et au prêtre de se remettre à la pastorale et à renoncer à la garde de biens terrestres? Si le rôle des laïcs était redéfini pour prendre en charge l’administration sur leurs avoirs et des affaires financières regagnant ainsi le contrôle des biens de leur église et de leur responsabilité financière? N’est-il pas grand temps de revoir et de rectifier certaines des politiques de l’Église?

En tant que paroissiens dévoués, nous avons besoin d’être informés, nous devons questionner la hiérarchie, le pouvoir autocratique et les protocoles qui sont parfois injustes et incongrus! Nous avons besoin de nous lever et d’adopter une approche proactive en étant non seulement responsables de notre bien être spirituel, mais aussi des soins pour les financiers de nos actifs paroissiaux. Supprimées et actives, les paroisses ont le droit d’être entendues et comprises; nous sommes plus que des bâtiments, du terrain et des cimetières; nous sommes les héritiers de nombreuses générations qui demeurent les gardiens de l’héritage spirituel de nos ancêtres.
Que justice soit entendue et que les biens soient retournés à leurs propriétaires légitimes, les paroissiens.

Patricia Gendreau | Le 10 avril 2014

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Comment gérer les biosolides?

Madame la rédactrice,

Vous vous souviendrez que nous étions invités à nous rendre aux consultations communautaires de la Ville de Winnipeg, pour discuter de la gérance des matières biosolides des eaux usées des égouts, qui doivent être traitées d’une façon écologique et efficace. Les rencontres avaient lieu au Musée des enfants les 20 et 21 janvier, quelques jours avant la date d’échéance du 24 janvier 2014. Cette semaine –là, La Liberté avait fait un reportage sur un principal intéressé, Gérard Dubé qui parlait d’un projet pilote de compostage, comme une des options présentées.

Je viens de recevoir le rapport sur la rétroaction du public sur les différentes options proposées par la Ville de Winnipeg pour gérer ces biosolides. Pour accéder aux rapports, vous trouverez différents onglets à droite de la page-web http://wwdengage.winnipeg.ca/biosolides/

Une de mes inquiétudes est qu’il y avait si peu de gens qui se sont présentés aux deux consultations publiques – moins de 75 personnes et 13 commentaires soumis au site Web avant la date d’échéance du 24 janvier. À part quelques professeurs d’universités et quelques universitaires et entrepreneurs intéressés, j’étais inquiète que la plupart du public présent aux consultations venait pour s’informer sur les options et les enjeux. La plupart d’entre nous n’étions pas suffisamment connaissants de cette cause pour donner des opinions éclairées, informées à partir des options brèves qu’on nous présentait.

J’apprenais hier que le processus de consultation a inclus un sondage d’un échantillon de 479 répondants en février 2014. Je félicite la Ville de Winnipeg d’avoir recueilli et publié les données personnelles tels que le genre des répondants, leur âge, le niveau de scolarité ainsi que leur revenu. Ceci me donne un peu plus de confiance que ces 479 personnes éligibles à répondre au sondage qui se sont volontiers prêtées à l’exercice, reflètent un certain montant de connaissances, une capacité de pensée critique et de conscience sociale.

Quand on examine les priorités des gens dans le sondage, ils et elles confirment en général mes soucis et priorités- en première place, le souci pour la santé (92 %); suivi du souci de ne pas nuire aux sols et eaux en épandant (89 %), ensuite du souci pour l’environnement (86 %). La question de transformer les biosolides à tout prix (71 %) et la question du coût (58 %) ne figuraient pas parmi les questions les plus importantes pour la majorité des répondants.

Je fus aussi rassurée par le constat des gens du conseil consultatif qui affirment l’importance de réévaluer les programmes de transformation en vue de progrès et de recherches ponctuelles dans l’avenir; de garder un esprit ouvert, une flexibilité pour faire des ajustements au plan d’action, en temps et lieux.

Je suis heureuse qu’une question en particulier dans le sondage traite des produits chimiques, pharmaceutiques, industriels, qui pourraient se retrouver dans les matériaux biosolides. En étant inclus dans le sondage, cette question a servi de moyen de sensibilisation des 479 répondants (et maintenant des lecteurs de ce rapport) sur les risques d’insalubrité de cette matière, transformée ou non, et des effets pervers potentiels si on devait l’épandre dans nos bois et champs, et nos jardins, que ce soit en petits pois ou en compostage. Il est encore temps de se parler des enjeux pour nous, nos enfants, nos petits-enfants, et nos communautés. Je vous invite à communiquer avec vos conseillers respectifs pour leur faire part de vos soucis et de vos priorités.

Gisèle Saurette-Roch | Saint-Boniface (Manitoba) | Le 10 avril 2014

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Les compressions à la Société Radio-Canada et la relève journalistique

Madame la rédactrice,

La Société Radio-Canada nous annonçait des compressions budgétaires ce qui se traduit par des coupures de plus de 300 postes aux services français de la société d’État. Ces compressions auront inévitablement un effet sur la francophonie canadienne et en particulier dans les régions du Canada. Les francophones hors-Québec vont noter l’an prochain une baisse de la présence de la radio et de la télévision locale en langue française dans leur région respective, réduisant de façon importante la capacité à la Société Radio-Canada la possibilité de remplir adéquatement son mandat. Ces compressions budgétaires ne doivent pas se faire sur le dos des francophones hors-Québec; ils méritent une radio et une télévision de qualité à travers le pays afin de refléter leur réalité.

Législation canadienne

Le mandat de la Société Radio-Canada est énoncé dans la Loi sur la radiodiffusion de 1991 qui stipule que la Société Radio-Canada, à titre de radiodiffuseur public national, devrait offrir des services de radio et de télévision qui comportent une très large programmation qui renseigne, éclaire et divertit. La programmation de la Société devrait à la foi au départ refléter la globalité canadienne et rendre compte de la diversité régionale du pays, tant au plan national qu’au niveau régional, tout en répondant aux besoins particuliers des régions. De plus, cette programmation doit être offerte en français et en anglais de manière à y refléter la situation et les besoins particuliers des deux collectivités de langue officielle, y compris ceux des minorités de l’une ou l’autre langue. Ceci doit être fait de façon à être de qualité équivalente en français et en anglais.

Ainsi, la législation est claire quant aux objectifs de la Société de diffuser dans les deux langues officielles de qualité équivalente et de répondre aux besoins particuliers des régions canadiennes. Les francophones hors-Québec ne doivent pas faire les frais des compressions budgétaires au profit du siège-social et du réseau situé à Montréal. Le contenu et le message des régions canadiennes sont uniques et doivent être maintenus et promus afin de refléter une vraie dimension d’un océan à un autre de la radiodiffusion et en particulier chez les francophones.

La relève

Un des grands problèmes que soulèvent les coupures budgétaires à la Société Radio-Canada est la capacité de préparer et former la relève journa­listique au Canada et en particulier hors-Québec. Nous savons très bien que la Société offre des possibilités aux jeunes gradués en journalisme, d’obtenir une expérience de travail dans le monde de la radiodiffusion à travers le Canada. Cette pépinière d’expé­riences profession­nelles permet aux jeunes d’apprendre le métier, de se faire la main à la complexité de la radiodiffusion et de connaître le Canada avant bien souvent de faire le grand saut à Montréal, siège-social de Radio-Canada et des grandes émissions canadiennes en langue française. Il faut aussi grâce à cette expérience dans les régions canadiennes mieux préparer les futurs animateurs, journalistes et intervenants dans le monde de la radiodiffusion à la réalité canadienne et de transmettre ce vécu dans le réseau et au siège-social de la Société.

Sans cette expérience, comment allons-nous préparer les jeunes au métier de journalisme et de la radiodiffusion. Il existe actuellement très peu de débouchés pour les jeunes incluant le monde de la radiodiffusion. En effet, il existe très peu d’appui financier aux radio-communautaires à travers le Canada de sorte qu’il est difficile pour les jeunes d’acquérir une expérience dans le milieu de la radiodiffusion. Le secteur privé embauche de façon réduite de sorte qu’il n’existe que très peu d’opportunités de préparer la relève.

Cette expérience est importante pour l’ensemble du pays car elle permet à des jeunes de bien apprécier la dualité linguistique canadienne, de comprendre sa diversité et de pouvoir devenir un reflet de l’identité du pays. Sans cette expérience, les jeunes perpétuent les stéréotypes du réseau situé à Montréal et ne peuvent apprécier la diversité économique et sociale du pays. Les étudiants vont souvent abandonner le domaine de la radiodiffusion en raison de la perte de possibilités de carrière dans l’industrie. À court terme, la Société procède à des coupures de postes et à long terme, nous perdons la connaissance du pays et de sa diversité linguistique et sociale.

Solutions

Au départ, les francophones hors-Québec doivent faire valoir leur opposition aux coupures car ceci porte atteinte directement à la programmation et la capacité de la Société Radio-Canada de remplir son mandat principalement dans les régions canadiennes. Cette opposition doit provenir des acteurs communautaires incluant les associations nationales rattachées au monde de la culture et de la radiodiffusion et des individus à travers les diverses régions du pays.

De plus, nous devons rappeler la place de la politique de radiodiffusion dans l’espace linguistique et culturel canadien aux acteurs politiques. Ces compressions budgétaires ne doivent pas se faire sur au détriment des francophones hors-Québec et des régions mais dans une même proportionnalité entre le réseau situé à Montréal et les régions canadiennes.

S’il y a coupures budgétaires, il faut combler le vide créer par la perte de programmation dans les régions par un appui financier gouvernemental dans le domaine de la radio aux radio-communautaires. Dans bien des cas, ces radios ont l’avantage souvent d’être beaucoup plus proche de la réalité des communautés francophones et permettent aux intérêts locaux d’être mieux représentés.

Au niveau de la télévision, si TV5 suite à la décision du CRTC en janvier dernier de lui accorder une licence pancanadienne en langue française, ne peut remplir les promesses de bien desservir les francophones à travers le pays, il est de mise de rappeler le projet ACCENTS. Ce projet de télévision nationale était dédié au reflet des communautés francophones et acadiennes pour les francophones et était complémentaire à la Société Radio-Canada et la chaîne TFO.

Les francophones hors-Québec méritent une radiodiffusion nationale à la hauteur de leurs attentes et ultimement, si la Société Radio-Canada ne peut remplir efficacement son mandat, il faut permettre aux francophones hors-Québec de se prendre en main et d’obtenir leur licence de radiodiffusion.

Gilles LeVasseur | Le 23 avril 2014

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Lettre ouverte à l’Honorable Greg Selinger

Monsieur le Premier ministre,

Le Conseil Jeunesse Provincial (CJP) a appris dernièrement l’appui du gouvernement du Manitoba quant à l’élargissement de la liste électorale de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM). Agissant au nom de la jeunesse d’expression française du Manitoba, nous recevons favorablement cette nouvelle.

Sachez qu’en acceptant les modifications administratives relatives aux élections scolaires proposées par la DSFM, le gouvernement du Manitoba entraîne un gain important et positif pour la jeunesse, qui renforce la mission du CJP; de développer chez les jeunes la capacité et la volonté de participer activement à sa francophonie.

Alors que la liste élargie des électeurs admissibles de la DSFM compte maintenant les diplômés et les élèves de la DSFM âgés de 18 ans et plus (ainsi que leurs parents ou tuteurs), nous constatons dès lors que la modification accroît sur le coup le potentiel d’une forte participation de la jeunesse dans l’exercice démocratique du modèle de gouvernance de la DSFM. C’est-à-dire, dès la prochaine élection des commissaires scolaires de la DSFM en automne 2014, les jeunes pourront contribuer de tout droit à l’orientation de la DSFM avec sa communauté.

Nous tenons donc à reconnaître l’appui de votre gouvernement mais aussi le leadership de la Commission scolaire franco-manitobaine qui depuis 2010, revendique l’élargissement de la liste électorale. Vous pouvez compter sur nous pour faire notre part à encourager notre clientèle de s’approprier son droit de vote. La jeunesse a un mot à dire; elle veut dialoguer, partager, oser, et ce authentiquement.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, nos salutations les plus distinguées.

Justin Johnson | Président CJP | Le 24 avril 2014