Le projet de construction d’une école à Niverville est reconduit dans le plan quinquennal de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), mais le président de la CSFM, Bernard Lesage, note qu’une demande de la communauté favorise toujours l’avancement d’un dossier au niveau du gouvernement provincial.
C’est, en effet, une lettre adressée à la CSFM, explique le président, de la part d’un parent, qui a permis de remettre ce dossier sur la table et l’inscrire comme projet prioritaire.
« La communauté francophone de Niverville est en pleine expansion. C’est une communauté qui scolarise ses enfants à île-des-Chênes, présentement. Nous allons faire les suivis nécessaires pour ressortir les données y afférent, à travers Statistique Canada, pour préciser le nombre d’ayants droit et consolider le dossier », a indiqué Bernard Lesage.
La CSFM a également reçu une lettre de la part de la directrice du centre d’apprentissage et de garde Les enfants précieux, Michèle Demarcke, pour agrandir son espace. La garderie fait face à une demande croissante et sa liste d’attente ne cesse de s’allonger.
Il a été convenu, à l’unanimité, d’entrer en contact avec la direction de la garderie pour explorer les pistes de collaboration. Une lettre lui sera envoyée pour l’assurer de l’appui de la DSFM, selon son directeur général, Alain Laberge.
Vers la régulation de l’utilisation du cellulaire en classes
Par ailleurs, la CSFM a abordé la question de l’utilisation de la technologie et des téléphones, à la demande de l’administration.
La DSFM souhaite, d’une part, réduire le temps passé par les élèves devant les écrans à des fins pédagogiques et consolider le contact réel entre l’enseignant et l’élève. D’une autre part, la Division projette de limiter, graduellement, l’accès aux téléphones cellulaires pour les élèves en salle de classe.
« La régulation de cette ligne directrice, qui sera partagée aux différents comités scolaires afin de recueillir les commentaires de nos parents, tout comme elle sera présentée à l’exécutif des élèves JMCA, sera partie intégrante des codes de conduite des écoles et donc, aura une discipline progressive appliquée lors d’utilisation inappropriée du cellulaire », soutient Alain Laberge.
Il ajoute que « le but n’est pas d’interdire le cellulaire lors des pauses de nos élèves, mais plutôt encadrer son utilisation en salle de classe ».
Alain Laberge comprend le fait que les parents se sentent plus rassurés, en ayant accès à tout moment à leurs enfants. Il souligne, cependant, qu’« en cas d’urgence majeure, nos écoles ont un système administratif en place pour communiquer directement avec les élèves lorsque ceux-ci sont en classe ».