C’est sous le thème Reprendre la parole de son identité culturelle – Le parcours d’une femme Afro-Métisse de la Rivière-Rouge que l’intervenante Mariah Meilleur interviendra le 5 février entre 12h et 13h.
Janelle Delorme, qui est gestionnaire en relation autochtone, diversité, équité et inclusion au Centre de santé de Saint-Boniface, dévoile l’intention derrière une telle conférence. « Nous avons besoin d’occasions d’éducation. Pour faire des changements quelque part, il faut une meilleure éducation, une meilleure sensibilité. »
Depuis un an, le Centre de santé de Saint-Boniface et le Centre Access offrent des conférences-midi pour leur personnel. « Lorsque j’ai cherché à mettre en place ces conférences, je voulais des personnes qui puissent partager des expériences. Il se peut que parfois certaines viennent du milieu académique. Mais il faut qu’elles aient une expérience personnelle.
« Parce que là où je vois le changement de cœur chez les gens, c’est quand on a la chance d’entendre une expérience de la personne et qui est prête à la partager. »
Un partage d’expérience
Cette conférence du 5 février est particulière puisque c’est la première ouverte au public. « Cette année, je voulais m’impliquer dans Noir et Fier d’une manière personnelle et organisationnelle.
« Il faut faire un effort très conscient dans le faire de vouloir célébrer le mois de l’Histoire des Noirs. Alors nous voulions quelqu’un qui est capable de partager son expérience. Il s’avère qu’elle est aussi Métisse de la Rivière-Rouge et elle parle français! C’est Jay Campagne qui m’a mise en contact avec Mariah Meilleur. »
La conférence est offerte en personne et tout le monde est le bienvenu. Janelle Delorme poursuit. « J’essaye toujours d’aligner nos conférenciers avec des mois particuliers. C’est aussi très intéressant d’avoir les expériences des gens qu’elles soient positives, négatives. Et puis, j’aime entendre les histoires de personnes dont on entend peu la parole. Je pense qu’il y a d’autres expériences qui peuvent être écoutées.
« Mariah Meilleur parle vraiment de son expérience de ne pas se sentir assez d’une culture ou assez d’une autre. Elle a une identité intersectionnelle qui apporte une perspective assez intéressante sur son expérience. »