Depuis le 1er février, la FJCF a lancé son processus d’appel d’offres pour les communautés qui souhaitent accueillir les Jeux de la francophonie canadienne de 2028. Simon Thériault est le président de l’organisme. « Bon 2028 c’est quand même dans un petit bout. Mais ça s’en vient assez vite aussi.

« Les Jeux de la francophonie canadienne est un évènement d’envergure nationale par et pour les jeunes. Cet évènement a pour but de participer à la construction identitaire et de renforcer le sentiment d’appartenance à la francophonie canadienne. Les Jeux contribuent aussi à la vitalité des communautés francophones. 3,8 millions $ générés à Moncton/Dieppe et 101 emplois créés. Il y a un impact significatif pour les communautés hôtes. »

Depuis 1999, l’évènement se déroule tous les trois ans. Il rassemble des jeunes de 14 à 18 ans de partout au pays. La prochaine édition aura lieu du 15 au 19 juillet 2025 à Laval. C’est le premier rassemblement depuis la pandémie. « C’est un retour depuis la pandémie, l’édition de Victoria avait été annulée. Les gens ont très hâte, ils sont très excités. Beaucoup de jeunes n’ont pas eu la chance de participer aux Jeux de la francophonie. Mais ils peuvent s’impliquer en étant accompagnants. »

Quelques critères

Évidemment, pour accueillir les Jeux, il faut que les communautés accueillantes respectent quelques critères. Simon Thériault détaille. « Il y a un comité de sélection qui va analyser une série de critères. J’en donne quelques-uns en exemple : la présence de jeunes dans l’organisme, la compréhension de la mission, le rayonnement et l’impact des Jeux, les installations présentes, la capacité d’offrir des services en français et le bonus que la Province/le Territoire n’ait jamais accueilli les Jeux de la francophonie canadienne. » À noter que Winnipeg a déjà accueilli les Jeux en 2005. 

« Dans notre formule aussi, on essaye de voir comment adapter les jeux à de plus petites communautés. Parce qu’en effet les Jeux n’ont pas besoin d’être dans de gros centres urbains, on essaye de voir comment adapter cette formule à des communautés francophones plus petites. »

Et le président de la FJFC tient vraiment au critère de la jeunesse. « Nous sommes un organisme par et pour les jeunes alors impliquer la jeunesse dans l’organisation d’un tel évènement est important. Je n’encouragerais que trop les organismes à avoir des jeunes dans leur gouvernance. »

Le message est donc clair. Et pour ceux qui veulent se lancer, les communautés qui veulent soumettre leur candidature doivent envoyer une lettre d’intention d’ici le 1er mai 2024. « Par la suite, le dossier complet est à constituer d’ici septembre 2024. »