« C’est au Festival de février 1990 que le tout premier centre d’information du Festival du Voyageur a vu le jour, et c’est le 233-ALLÔ qui s’en est occupé, raconte Myriam Leclercq, coordonnatrice du 233-ALLÔ. Le Festival du Voyageur avait vu un besoin, donc il en a discuté avec la SFM et le 233-ALLÔ, qui venait d’être créé. Le Festival voulait utiliser les lignes du 233-ALLÔ car c’est un numéro facilement mémorable! » 

Depuis, le 233-ALLÔ apporte d’année en année son appui au bon déroulement du plus grand festival hivernal de l’Ouest canadien. En 35 ans, Myriam Leclercq note toutefois une évolution dans les services offerts. 

« Les deux premières années, on avait des centres d’information physiques dans tous les lieux clés du Festival, c’est-à-dire au parc du Voyageur et dans les relais, en plus du centre d’appel qu’on gérait depuis les locaux de la SFM. Puis en 1992, le centre d’appel a été déplacé au Centre culturel franco-manitobain, pour être plus visible. On a notamment été installé dans la Galerie. 

« Mais depuis 2008, tout se fait depuis le parc du Voyageur, que ce soit par téléphone ou en personne, sauf les appels qu’on reçoit avant la semaine du Festival, en général dès fin janvier. On y répond dans les bureaux de la SFM pendant nos heures d’ouverture. » 

En effet, les centres d’information dans les relais ont aujourd’hui disparu. Le plus souvent, les gérants des relais répondent eux-mêmes aux questions des visiteurs, et au besoin ils peuvent les inviter à contacter le 233-ALLÔ par téléphone. « Maintenant qu’on a tous des cellulaires, c’est très facile à faire! », lance Myriam Leclercq. 

D’autres missions 

Le centre d’information du Festival du Voyageur a certes la mission de répondre à toute question des festivaliers avant et pendant la fête, que ce soit par téléphone ou en personne, mais ce n’est pas tout. 

« On s’occupe aussi des objets perdus et trouvés, en créant un inventaire des personnes qui ont communiqué avec nous qu’elles avaient perdu quelque chose. On gère les sorties du parc, en étampant ceux qui ont des passes journée pour qu’ils puissent revenir dans le parc. Aussi, on fait des ventes notamment pour les randonnées en charrette par carte de crédit. Et depuis 2018, on s’occupe également de répondre à toutes les questions par courriel. Il y en a beaucoup, maintenant qu’il y a le Wifi au parc du Voyageur! » 

Myriam Leclercq ajoute à cela toutes les tâches en amont nécessaires au fonctionnement optimal du centre d’information, notamment l’embauche et la formation de cinq employés temporaires pour les dix jours de Festival. Mais surtout, la préparation des cartables d’information. 

Elle explique : « Chaque année, dès le dévoilement de la programmation officielle en janvier, on fait des nouveaux cartables qui rassemblent toute l’information disponible au sujet du Festival et de sa programmation : les dates, les groupes, les horaires, les activités proposées… C’est plus simple que d’aller chercher partout sur le site, et on les a avec nous même si on perd Internet! 

« On essaie d’anticiper toutes les questions qu’on pourrait recevoir. Ça peut aller des billets aux heures d’ouverture, à ce qu’est le Festival, à la programmation, aux meilleurs endroits à aller pour une personne à mobilité réduite, aux lieux où trouver de la nourriture végane, et bien d’autres. » 

Et pour les questions non prévues, « avec toute notre expérience, on est devenu bon à faire des suppositions éclairées! Ensuite, on va vérifier auprès du Festival et on leur revient avec la confirmation », raconte Myriam Leclercq. 

Elle confie que créer ces cartables est un gros travail, qu’elle partage depuis neuf ans avec Joanne Dupuis, coordonnatrice de l’administration et des activités de la SFM, de même que la gestion générale du centre d’information. 

Et plus encore depuis que tout est en ligne. « Avant, toute l’information du Festival était déjà rassemblée en un seul catalogue. Aujourd’hui, on doit chercher l’information partout sur le site. De plus, on doit faire beaucoup de mise en page avant d’imprimer pour que ce soit facile à retrouver pour nous. » 

Pour autant, Myriam Leclercq ne regrette aucune-ment ce partenariat, que la SFM et le 233-ALLÔ ont très à coeur. « C’est vraiment un beau projet pour nous. On est content d’être au Festival car ça nous donne une belle visibilité. Et je crois que le Festival est content de nous avoir aussi, car c’est ça de moins à gérer pour eux! On fait plein de petites choses essentielles au bon fonctionnement du Festival. Et en plus, on a de l’expérience, alors on n’a pas besoin d’aide. On sait ce qu’on fait. »