C’est une décision qui avait laissé mi-figue mi-raisin le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), Alain Laberge. Finalement, le maintien des examens provinciaux est accueilli avec satisfaction. « On est assez content au niveau de la DSFM. On comprend très bien que l’on doit revisiter le format, on doit réajuster. Cependant, on trouvait dommage de ne pas avoir de données probantes sur nos élèves. »

Un point dont le directeur général, Alain Laberge avait fait part au ministère de l’Éducation. Il n’a certainement pas été le seul puisque le gouvernement a décidé de maintenir ces examens. « Notre voix a été prise en compte. C’est un beau geste de leur part, on voit bel et bien la volonté de collaboration de la part du gouvernement. »

Organisation pour l’année 2024-2025

Il va donc falloir s’atteler à la préparation de l’année prochaine. « Il faut le dire, le mois de mars d’une année scolaire, pour l’administration, signifie qu’elle est déjà terminée. Nous sommes déjà dans la préparation de l’année 2024-2025.

« Il faut davantage de collaboration. Une fois les dates d’examens provinciaux déterminées, il y a un appel aux enseignants pour de la correction collective. L’enseignant doit aussi savoir qu’il va y avoir un examen pour avertir les parents. »

Durant cette période, le ministère de l’Éducation va travailler à revoir la formule des examens provinciaux. De son côté, la DSFM a quelques points qu’elle aimerait souligner. « Dès qu’on parle d’une évaluation provinciale standardisée, on veut s’assurer que ce ne soit pas une traduction. Une traduction enlève la construction identitaire de nos élèves. C’est quelque chose qui a déjà été indiqué au ministère.

« Il y a aussi la partie évaluation en ligne. Nous ne sommes pas contre. Mais nous voulons nous assurer qu’il y a un système en place pour qu’il n’y ait pas de tricherie ou de perte d’examen. Également, il y a une question de confidentialité. »