Elle sera présentée lors du congrès du Canadian School Boards Association (CSBA) ainsi qu’à son Assemblée générale annuelle qui se dérouleront au mois de mars 2025.
Pendant sa première réunion ordinaire de l’année 2025, la CSFM a, entre autres, évoqué l’AGA à venir de la CSBA, l’association nationale des conseils scolaires.
À l’occasion de cette rencontre, les membres de la commission ont voté pour soutenir une proposition que l’Association des conseils scolaires du Manitoba (MSBA) présentera lors du congrès.
L’intention de l’association est de faire prendre en charge par le gouvernement provincial, les frais relatifs à la construction des aires de jeux et des parcs de jeux dans les cours d’école du Manitoba.
Le CSFM a donc fait part de son intention de soutenir cette proposition.
À l’heure actuelle, le financement de ces structures se fait par le biais des comités scolaires. C’est ce qu’explique Bernard Lesage, président de la Commission, « souvent, il y a des collectes de fonds qui sont organisées, ou bien l’on trouve d’autres moyens pour trouver de l’argent pour ces structures-là qui sont rendues maintenant à des prix phénoménaux ».
Effectivement, en fonction de la taille des aires de jeux, les prix de construction peuvent parfois grimper jusqu’à un demi-million de $.
Un financement provincial pourrait notamment permettre de régler un problème d’équité entre les différentes communautés scolaires.
Puisque ce sont elles qui contribuent financièrement à la création des infrastructures de jeux, d’une communauté à l’autre, les moyens ne sont pas toujours les mêmes.
« C’est certain qu’au niveau socio-économique, pour certains il est plus difficile de trouver l’argent pour répondre à ce besoin. »
Et ce n’est pas un hasard si Bernard Lesage parle de « besoin ».
Il argue que toutes les communautés devraient avoir accès à des aires de jeux, « d’autant plus que ça ne profite pas seulement aux élèves, mais à la communauté en général ».
De plus, ces structures jouent aussi un rôle important pour la santé des élèves. En matière de dépense d’énergie, les aires de jeux peuvent également servir un objectif pédagogique pendant les cours d’éducation physique et enfin :
« Si on demande à nos élèves de passer moins de temps devant les écrans, il faut pouvoir leur proposer d’autres options en plein air. »
Toutefois, la proposition a tout de même ouvert la discussion au sein de la CSFM.
Car si la proposition venait à être adoptée et mise en place par le gouvernement, cela pourrait soulever un autre problème.
Si toutes les divisions scolaires peuvent soumettre des projets de structures de jeux et que la Province décide d’investir cinq millions $ par année par exemple. Cela voudrait dire qu’une dizaine d’aires de jeux pourrait voir le jour et certaines communautés pourraient avoir à attendre avant que leur projet reçoive le feu vert.
Bernard Lesage pose alors la question : « Est-ce que l’on décide d’attendre l’approbation du gouvernement comme lorsque l’on soumet une demande d’agrandissement d’école? Cela peut prendre du temps. »
La réunion ordinaire a aussi été l’occasion pour Alain Laberge, directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine de parler des inscriptions à la maternelle. La période de préinscriptions s’est terminée le 24 janvier. Au moment de la réunion, la DSFM faisait état de 432 inscriptions.
À savoir que ce chiffre pourrait encore changer dans les semaines à venir.
« Nous visons 540 inscriptions au total. »