C’est dans le Centre étudiant Étienne-Gaboury que la direction de l’USB avait convié la communauté à venir entendre le bilan 2022-2023 de l’université, qui compte 1 366 étudiantes et étudiants. Pendant de longues minutes, la rectrice Sophie Bouffard a donc égrené toutes les avancées de l’USB au cours de l’année passée.

« C’est en préparant le rapport annuel qu’on se rend compte de toutes les nouveautés, ajouts, et du dynamisme qui émerge de tout ça. On ne réalise pas sur le moment car les choses arrivent les unes après les autres. Mais quand on met tout bout à bout, c’est là qu’on voit que l’année a été intense. »

L’USB a aussi profité de cet évènement pour dévoiler sa nouvelle charte graphique et son nouveau slogan : C’est ici que vibre ton cœur.

Le bilan dévoilé par la rectrice se présentait sous quatre axes : le renouvellement de l’agrément du baccalauréat en travail social, les programmes collégiaux, la rénovation des laboratoires de chimie, et la mise en place du réseau des Aînés.

Sophie Bouffard donne des détails sur d’autres éléments importants : « Je pense à notre capacité d’augmenter le baccalauréat en éducation. Quand on sait la pénurie, ce nouveau programme d’auxiliaire en enseignement est important. Il y a aussi eu de l’appui qui est allé dans les autres unités, comme la faculté des arts et des sciences. »

Jeune enfance et éducation pour 2023-2024

Pour en faire autant, voire plus, cette année, l’USB compte sur du financement, alors que 49 % de ses revenus viennent de la Province du Manitoba. « Présentement, il est important de veiller à la mise en œuvre de toutes ces belles nouvelles. On veut poursuivre en jeune enfance. En éducation aussi, on poursuit nos efforts. On verra si les fonds viendront. »

Sur un plan plus politique, la direction de l’USB se dit aussi attentive à l’actualité électorale et suit les annonces des différents partis. « Notre bailleur de fonds principal est la Province. On regarde donc ce qui est promis et comment les partis se positionnent sur les questions d’éducation postsecondaire et la francophonie. Ça fait partie de notre réalité, on interagit avec le milieu politique », conclut Sophie Bouffard.